En 1993, Katre réalise son premier graff. Dix ans après, il présente sa première toile où se mêlent peinture et photographie : une approche esthétique devenue sa marque de fabrique. De Paris à Épinal en passant par Marrakech ou Shanghai, Katre immortalise avec ses photographies de nombreuses friches industrielles abandonnées. Avec son objectif grand angle il s’intéresse aux architecture et ligne de fuite de ces bâtiments oubliés.
Katre transpose ses clichés noir et blanc sur aluminium brossé ou sur verre pour y peindre ensuite la lettre K – de son nom – assimilable à des traits explosifs et de vitesse.
L’œuvre finale, complexe, se caractérise par une composition dynamique et contrastée, les flashs de couleurs se confondant avec les gravats et barres métalliques des lieux photographiés, eux bien réels. Ces médiums variés lui permettent de créer des œuvres uniques qui selon la lumière et le regard du spectateur vont se révélé différemment.
La recherche de transparence, d’ombres portés et de perspectives font de ses créations des œuvres captivantes. Katre s’amuse des supports et aussi du volume en proposant également des installations ou se mélangent photographie grand format, peinture, néons, sangles et gravas afin de proposer au spectateur d’être en immersion dans son univers.