De la réalité, Louis-Adrien ou « Lotus » distille les secrets. Souterrains urbains, paysages industriels délaissés, galeries nébuleuses… C’est dans ce décor brut qu’évoluent les figures du jeune photographe. N’hésitant pas à creuser le bitume, Louis-Adrien Le Blay nous ouvre les portes d’un patrimoine précieux trop peu révélé. A cette exploration urbaine s’allie une proposition esthétique : la majesté impassible de ces lieux réservés est troublée par la présence de ces modèles.
Ainsi, les silhouettes se détachent d’un royaume de pierre et de métal, la couture dessine une nouvelle géométrie, les tissus habillent les squelettes de fer. Le temps n’est plus, l’espace se présente à nous, à perte de vue.